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Les messages inspirés

Jeu de questions-réponses

Pourquoi l’oubli de la Présence ?
En tant qu’expérience, il a sa propre raison d’être. Il offre le possible de se souvenir. Il n’est en rien un blâme, une punition mais un état d’être. La question n’est pas tant pourquoi mais bien comment le vis-tu ? Quel état d’esprit nourris-tu dans cet oubli. T’autorises-tu à aimer, à t’aimer, à aimer ta réalité malgré ce vide inconnaissable qui t’habite ? Acceptes-tu l’expérience sans en comprendre le sens qui dépasse l’individualité ?
Lorsque nous sommes présents à cet oubli, à notre ignorance, une porte s’ouvre et l’expérience évolue déjà.

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Que reste-t-il lorsque l’identité s’efface, se fond dans l’évidente Présence ?
...L’évidente Présence, l’Amour, l’Inconditionnel. Au-delà et au cœur de tout ce qui apparaît et disparaît, règne la Présence, vide-plein permanent.
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Pourquoi avons-nous peur de lever ce voile, de dissoudre l’illusion de la séparation ?
La peur est liée à l’expérience, au manifesté, à l’identification, à la forme. Lever le voile revient à transcender la forme, à se désidentifier, à ne plus être défini comme individu. Nous avons peur de lever le voile, parce que nous avons peur de la MORT. Dans nos limites individuelles, la mort est un point final.

Dans l’Un sans temps, la mort n’existe pas en tant que fin. Elle est un passage d’un état à un autre. La mort comme nous la craignons n’existe donc pas.
Tant que notre vision est limitée au Moi, nous craignons la fin de celui-ci et nourrissons la dualité, donc la séparation.
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Comment dépasser l’illusion ?
Nous sommes la somme. A la fois l’illusion et la désillusion. Il s’agit davantage d’accueillir l’illusion, de l’identifier comme telle, et donc de ne plus nous y réduire, tout en l’intégrant pleinement. Vouloir dépasser l’illusion revient à chercher un autrement, un ailleurs meilleur, plus proche de l’Essence. Or l’Essence est Tout, même l’illusion. Ouvrons davantage. S’il s’agit de dépasser qqch, ce sont les limites de notre perception, de notre connaissance.
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Qui sont les autres ?
La même image que nous-mêmes, une expression du Soi, de l’Amour, nuancée différemment.
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Comment être face aux différences de l’autre qui bousculent nos croyances individuelles?
Se réserver un temps de silence pour permettre l’ouverture du cœur à la Présence et désamorcer l’identification à nos croyances qui génère nos réactions et nos jugements.
Il s’agit, en vérité, d’accueillir la différence comme une nuance nouvelle de notre propre Essence et non comme un élément extérieur et potentiellement incompatible.
L’individualité permet l’expression particulière de l’Essence infinie.
L’Un n’empêche pas l’Autre, il le contient.
Nous pouvons rester notre expression propre tout en intégrant la globalité des expressions possibles. Rejeter un comportement ou une croyance revient à vouloir s’arracher un membre.
Permettre l’expression de notre personnalité n’implique nullement de s’y réduire et encore moins d’en faire la référence unique et juste.
Cependant, si telle est l’expérience, rien ne la définit comme mauvaise ou fausse dans son Essence puisqu’elle intègre pleinement l’Amour inconditionnel.
Ce qui se crée et se vit dépasse les limites de la volonté individuelle tout en les intégrant.
Se poser dans l’Instant qui confronte pour laisser émerger l’Evidence à vivre sans chercher à la fuir ou à s’en défendre, y participer en portant notre attention d’individu sur la Présence aimante à l’œuvre à travers nous. Accueillir l’Autre sans chercher à y opposer un Moi. Plutôt, ouvrir afin de laisser agir l’Essence de l’Être. Ne plus chercher à correspondre car cela implique une codification de ce qui doit être.
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Comment être Soi au cœur d''un monde qui se nourrit de l''Illusion?
Une fois encore, l’illusion du monde s’inclut pleinement dans la Présence. Elle en est juste une expression manifestée et donc limitée. Etre Soi signifie laisser s’exprimer l’Evidence dans la nuance qui met en joie. En Joie profonde, celle libérée du bien et du mal, celle qui EST sans condition.

Cette nuance nous est particulière… mais uniquement dans l’instant. Elle est mouvante, en perpétuelle évolution et sans autre cadre que notre propre ressenti… de l’instant.
L’expression de cette nuance particulière ne nous empêche pas d’être aussi les innombrables autres nuances. Notre personnalité n’est pas nous. Nous sommes la somme de notre personne et de tout ce qui n’est pas notre personne. Donc laissons être ce qui émerge de nous sans s’y définir, s’y limiter et sans le fuir.
Nous pouvons jouer le jeu du monde avec ses codes et ses règles sans pour autant nous identifier à cette projection précise. Refuser l’état du monde revient à renier une part du Soi.
Seul l’accueil inconditionnel de ce qui se présente permet l’intégration de notre multi-dimensionnalité au cœur de l’infinie Présence.
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Comment se positionner face à la destruction consciente de la planète, face aux guerres, face à la souffrance et aux injustices ?
Se placer en « témoin participant » c’est-à-dire assumer la part active alignée à notre nuance sans s’approprier le sens fondamental de notre action car il dépasse notre entendement. Comprendre que nous ne sommes pas en mesure de juger le sens inhérent aux comportements de l’ensemble. Notre sens personnel est d’être présent et disponible à la Matrice aimante qui œuvre à travers nous.
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Nous ne sommes alors que des pions sur un grand échiquier ?
Nous sommes à la fois les pions, l’échiquier et le joueur. Notre personne n’est en effet qu’un élément limité à ses croyances, un pion avec un rôle. Cependant, ce pion peut exprimer la même force d’Amour, est fait de la même puissance créatrice que le « joueur » et que tous les autres pions ainsi que le décor dans lequel il évolue.
Nous ouvrir à l’indéfini qui nous contient et nous anime nous permet de ne plus nous sentir victime d’une force qui nous dépasse mais bien acteur dans une énergie participative. L’incarnation est une merveilleuse collaboration du Moi, des autres et du Soi dans la reconnaissance de notre force commune : l’AIMER. Une communion du créateur et de sa création.
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Qu’en est-il du cheminement spirituel ?
Le cheminement qu’il soit spirituel ou pas ramène à l’expérience du temps linéaire. Nous partons d’un point, d’un état d’être, et évoluons vers un autre point, un état d’être différent. Pour l’âme incarnée, la quête de l’Eveil anime souvent ce parcours. Nous cherchons à nous souvenir de qui nous sommes. En réalité, que l’on se souvienne ou non, nous sommes.
La quête sous-entend qu’il nous manque quelque chose. Puisque nous pensons qu’il n’est pas ici, nous espérons le trouver ailleurs, au prix souvent de nombreux mérites. En vérité, il n’y a rien à accomplir, ni nulle part où aller puisque Tout est en Présence ici et maintenant.
Ce n’est pas la quête spirituelle qui a un sens, c’est chaque instant vécu à travers elle.
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Quel est alors le sens de notre évolution ?
Sur le temps linéaire, exprimer un possible. Dans l’Un sans temps, aimer. Autrement dit, vivre ce qui est sans se l’approprier. Se placer au service de ce qui se crée dans la Présence.
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A quoi sert de faire ?
L’action est une expression de ce qui se crée dans l’instant au même titre que la pensée ou la parole. Puissent-elles être consciemment vécues avec une Présence aimante à Soi. Aime pleinement ce que tu penses, dis et fais, au-delà de toutes croyances et tu connaîtras la joie d’être au monde. Tu incarneras l’Evidence.
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Comment se désidentifier des croyances ?
En les reconnaissant comme telles, nous en devenons automatiquement les témoins qu’elles gardent le contrôle ou pas sur notre perception du monde.
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Qu’en est-il de l’Ascension ?
Une étape dans l’expression de l’Amour. Une ouverture. Ce n’est pas un objectif. C’est un passage, ni meilleur ni moins bon qu’autre chose. Il s’agit simplement d’une expérience qui désormais se partage au niveau collectif et permet une expression nouvelle du Soi. Au cœur de l’Un sans temps, c’est déjà… depuis toujours et pour jamais.
Ce passage certains le choisissent, d’autres pas. Cela n’a aucune implication réelle sur l’Essence de ce qui est. Cela reste une expérience manifestée à laquelle nous participons ou pas. Rien d’autre.
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Certains semblent cependant mal dans leur peau. Comment les aider ?
Personne ne peut aider personne… et chacun aide le Tout. Ouvrir et être en Présence. Voilà notre ultime pouvoir. Sa puissance est incommensurable et nous la partageons par notre Essence commune. Lorsqu’il y a mal être, il y a fermeture de la conscience à l’Evidence de ce qui se présente. Ouvrir demande d’oublier. D’oublier tout ce que l’on sait pour ne plus savoir à quoi s’identifier.
Aider revient à aimer. Aimer c’est accueillir sans s’approprier, sans projeter.
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Qu’en est-il de la souffrance ?
La souffrance est étiquetée comme négative, comme une expérience à bannir. Dans l’Unité, elle est une expérience comme une autre. Son inconfort la rend intolérable pour notre conscience individuée ce qui provoque de la rejeter, de la fuir. La clé se situe une fois encore dans son acceptation. Porter son attention sur la Présence (état d’être, d’Aimer) et non sur la forme (souffrance, même physique) permet d’en atténuer la tension. La souffrance est générée par la peur nourrie de la séparation.
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Peut-on poser ses limites, oser dire NON si tout est Unité ?
Laisser œuvrer l’énergie aimante de la matrice ne signifie pas dire Oui. Le Non a tout autant sa place que le Oui dans le Tout. Aimer ne signifie pas s’effacer mais bien être là dans sa nuance vibratoire propre en alignement avec cette force créatrice à l’origine de toutes formes et non formes. L’important est d’intégrer que la volonté du Moi, en lien avec le passé, est limitée dans son positionnement, seule la Présence, à travers lui, peut œuvrer pour le meilleur.
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Et concrètement, comment poursuivre l’expérience ? Comment s’ouvrir à la Présence au quotidien, malgré les contraintes, les obligations, la réalité matérielle ?
•    Laisser la réalité du monde, la forme, au second plan. Faire passer la Présence, l’état d’être au premier plan de notre participation à l’expérience d’Aimer. Curieusement, les choses se placent, perdent leur emprise stressante, retrouvent leur fluidité… et nous surprennent par l’inventivité créatrice qui les génèrent.
•    Déposer le soir tout les fardeaux accumulés de la journée. Par la simple intention et le pardon, rendre au Tout les empreintes émotionnelle, mentale, physique de la journée ; afin de se lever le matin avec le cœur d’un nouveau né.
•    Oser  recommencer l’expérience à chaque instant. Laisser tomber les projections, liées au passé et aux attentes, pour accueillir, à tout instant, chacun et chaque évènement comme inédits, parce qu’ils le sont. La vie se recrée à chaque instant mais notre insécurité nous amène à projeter toutes nos références sur ce qui apparaît pour l’inclure dans le connu, le gérable.
•    Cesser une fois pour toutes de courir après un ailleurs, un meilleur.
Tout est là, dès l’instant. Apprendre à mieux voir ce qui est. Le meilleur est toujours présent mais nous avons parfois bien difficile à le choisir tant nos codes et nos croyances nous limitent. Toute croyance sur soi, l’autre, le monde et Dieu est une limite, une projection.
La Foi est l’accueil, l’acceptation inconditionnelle de ce qui est sans chercher à définir ou à comprendre.
•    Développer l’écoute, notamment intérieure, par un silence marqué avant toute action/réaction, parole… et analyse mentale. La clé de la situation nous est toujours livrée avec le cadenas qui la bloque. Nous refusons généralement de la saisir.
•    Laisser la vie faire son ouvrage autour de nous et par nous. Apprendre à ne plus contrôler. Lorsqu’il y a contrôle, il y a insécurité et donc séparation. Se replacer dans l’évidente unité du Tout auquel on appartient permet de désamorcer l’angoisse latente et de laisser émerger une attitude nouvelle.
•    Etre intègre et transparent par rapport à tout ce qui s’exprime. Ne pas chercher à fuir ou rejeter notre réalité quelle qu’elle soit mais bien apprendre à regarder ce qui se cache derrière la forme comme possible à Aimer.
•    Observer avec indulgence et compassion nos mensonges, nos peurs et nos mécanismes d’emprise comme un témoin participant car ils contiennent la force d’Aimer.
Autant de pistes qui encouragent la paix intérieure en alignement avec la Présence.