Skip to main content

Les messages inspirés

Être l' "aimer"

Quelque part, Tout autour, Tout dedans, partout, un grand vide où rien n’est, où tout est… potentiellement.
L’Aimer inconditionnel, illimité, infini, éternel, indicible, invisible, insensible… L’Aimer pur.
Une onde, une respiration vibrale au cœur de cette matrice fait naître, par elle-même, l’Etreté, la manifestation de cette vivance aimante, l’expression joyeuse de ce potentiel en puissance.
Au cœur de cette matrice vibratoire, de ce néant de pureté, émerge l’expérience. Une expérience portée par tout ce qui est.

Dans cette explosion de possibles, existe l’âme.
L’âme qui parfois prend corps comme autant d’approfondissements de l’expérience.

Malgré l’apparente diversité de la manifestation, tout reste UN.
Tout se lie. Tout est créé par la matrice, au cœur et avec ce vide aimant comme Essence fondamentale.
l’Aimer créateur se crée perpétuellement.

Là s’imprime l’illusion de la séparation.
L’identification totale du « je suis » à ses corps individués et à la volonté propre de sa personne.
L’identification de l’objet créé à son expérience dans l’oubli de son Essence illimitée, inconditionnelle, complète et pure.
Néanmoins, cet oubli s’intègre totalement dans l’expérience manifestée de l’Aimer.
Il n’est donc pas plus accompli de se souvenir.
Tout ce qui est s’inscrit dans la matrice sans aucune condition d’accomplissement.
Nous sommes donc invités à être simplement, parcourus et animés par la respiration vibrale et silencieuse du vide qui contient Tout.

Etre…

Sois !
Nulle part et partout.
Sois centre où Tout potentiel rayonne sans limite, où vibre l’Inconditionnel.
Sois puissance d’amour, résonnance du silence.
Sois Présence.

Cet absolu, certains l’appellent « la Source » car l’entièreté manifestée en est issue.
D’autres la nomment « le Tout » car rien n’y échappe. C’est le contenant, le contenu et le vide à la fois.

Et puis ce Moi qui s’interroge.
Qui suis-je ?
D’où provient cette conscience individuelle, ce « JE » ?
Comment est-il possible de ME penser, particulièrement ?
Quel est mon sens ?
Quelle est cette identité qui me définit (me fait exister et, en même temps, me limite)?
Pourquoi suis-je continuellement décalé(e), en quête d’un ailleurs, d’un autrement, d’un meilleur ?

Le Moi.
Une illusion vivante et vibrante.
Une expression multiple de l’Un.
Une manifestation mouvante et incessante telle un ciel parcouru de nuages.
Une création.
Une expérience.
La conscience individuelle est une image, un hologramme de la Présence.
Elle EST une expression de tout ce qui peut être.

Dans son essence, l’Amour, l’Unité, l’Inconditionnel.
Dans sa forme, le diversifié, le différent, le conditionné.

Qui suis-je ? …l’Amour.
D’où provient le « JE » ? …de l’Amour.
Comment est-il possible de ME penser ? …car l’Amour contient tous les possibles.
Quel est mon sens ? …Aimer.
Quelle est cette identité qui définit ? …une expression de l’Amour infini.
Pourquoi suis-je décalée et en quête ? …Parce que je ne me reconnais pas comme l’Absolu. Je renie La Présence en Soi-même, victime du moi-même.

Une clé ? Un conte : Celui d’Adam et Eve.
Et une croyance : « Et Dieu les chassa du Paradis… » qui nourrit la séparation et la culpabilité.
Jamais Dieu n’aurait pu chasser les hommes du Paradis puisque Dieu et les hommes ne sont qu’Un.
Comment peut-on arracher un bras à soi-même ?
Et quand bien même, celui à qui on arrache un membre en garde la mémoire vivante.
Seule l’Unité habite la Présence.
La séparation n’existe qu’en tant qu’expérience manifestée de l’Essence.
C’est une forme… et donc un hologramme mouvant et changeant contenu dans et contenant l’Eternelle Présence.
Les hommes se sont attachés à la forme et donc à leurs limites.
Adam et Eve, identifiés à leur apparence, sont partis coupables et honteux, réduits à leurs croyances de petitesse, déconnectés de la Présence à Soi-même.

Où donc croyons-nous pouvoir fuir au cœur du Tout ?
Nous sommes perpétuellement au centre de Soi.

La Présence participe chaque instant à l’expérience manifestée.
Elle l’anime et l’accueille à la fois.
Elle la génère et la transforme.
Elle la fait vivre et la tue.
Elle l’oublie d’instant en instant car la Présence n’exige pas la forme, elle l’expérimente sans attache.
Elle la vit.

Être n’existe que dans l’instant, miroir de l’Un sans temps.